à t r a v e r s l a h a r p e
« Céline m'a toujours fait confiance, comme je lui faisais confiance. C'est une personne avec laquelle des liens humains profonds se sont tissés. Elle m'a vue grandir, évoluer, m'épanouir. Elle n'a jamais eu peur du fait que je joue deux instruments, au contraire, elle m'a encouragée à les continuer pleinement. »
Depuis août 2023, Sarah poursuit ses études en Bachelor de musique classique au Royal Conservatoire The Hague, dans la classe de Sylvain Blassel. Elle continue de s'épanouir par la recherche approfondie d'une maîtrise instrumentale et musicale.
C'est auprès d'Isabelle Martin-Achard, au Conservatoire Populaire de Musique, Danse et Théâtre de Genève que Sarah, alors âgée de huit ans, effleure pour la première fois les cordes de la harpe. Mais c'est à onze ans qu'elle fait une rencontre déterminante pour la suite de son cursus artistique, en entrant dans la classe de Céline Gay des Combes.
Par la suite, Sarah rejoint le cursus préprofessionnel de la Confédération des Écoles de Musique Genevoises et prend part à plusieurs masterclass, notamment avec Agnès Clément, Letizia Belmondo, Sarah Verrue et Park Stickney.
« Quand j'écoute les interprétations de Natalia Gutmann ou de Jacqueline du Pré, je me souviens de pourquoi la musique me touche autant. Cela me conforte dans mes choix. Transmettre et échanger, par l'expression et la puissance de cet art. »
Sarah Delacrétaz effectue actuellement un Master de Pédagogie à la Haute École des Arts de Berne. Son professeur, Conradin Brotbek, la pousse à développer sa créativité et son identité artistique à l'instrument.
À l'âge de neuf ans, Sarah commence le violoncelle avec Anne Moussserion, avant d'intégrer la classe de Jean-Jacques Gavillet puis de François Abeille au Conservatoire Populaire de Musique, Danse et Théâtre de Genève, lieu qu'elle considère comme l'une de ses maisons, composée d'une grande famille d'artistes.
Tout comme la harpe, Sarah rejoint le cursus préprofessionnel de la Confédération des Écoles Genevoises de Musique jusqu'en 2021, l'année durant laquelle elle débute ses études de violoncelle en Bachelor de musique à la Haute École des Arts de Berne, d'abord dans la classe d'Antonio Meneses puis dans celle de Conradin Brotbek.
Sarah a également participé à diverses masterclass avec François Guye ou encore Jonas Kreienbühl, un ami qui l'encourage encore aujourd'hui à prendre du plaisir dans ce qu'elle entreprend.
à t r a v e r s l e v i o l o n c e l l e
i n t e r d i s c i p l i n a i r e
au-delà de la musique
Sarah collabore avec de nombreux·ses musicien·ne·s dans le cadre de la musique de chambre. Elle est membre du Trio Kaléidoscope, un trio d'ami·e·s avec Morgane Berset à l'accordéon et Takuma Miyai à la flûte traversière, découvrant le répertoire classique avec un mélange de sonorités unique. Elle forme également, avec son amie Daria Pittet, l'Ensemble Esquisse, revisitant le répertoire flûte et harpe et la musique impressionniste.
Sarah s'intéresse aussi à l'arrangement et la composition : qu'elles soient purement musicales ou qu'elles intègrent d'autres formes d'arts, ses créations tournent toujours autour du partage et des émotions. De par sa formation en danse classique et contemporaine, Sarah réalise des projets interdisciplinaires tels qu'Illusions, Ionisation ou Organiques, ce dernier ayant reçu le premier prix du concours Vidéo Challenge du Conservatoire Populaire de Genève.
Une révélation qui s'est manifestée lors d'une quête identitaire, personnelle et artistique, accompagnée par celle qu'elle considère comme sa grand-maman spirituelle, Aude Hauser-Mottier.
« Tu as de la lumière en toi, et cette lumière, tu peux l'exprimer par ta musique et par tes arts, car tu es sensible. Tu sauras toucher ton public. »
Aude Hauser-Mottier